Agriculture et Forêt

Demande de subventions pour les agriculteurs

ATTENTION, le service foncier/agricole a déménagé. Vous pouvez nous retrouver au 2023 route Nationale ou nous contacter par téléphone au 04 50 93 29 04 ou par mail à foncier@megeve.fr.

Subventions 2024 pour les agriculteurs

A compléter et à déposer en Mairie de Megève avant le 1er avril 2024.

Aide au Maintien et à l’Encouragement de l’Agriculture de Montagne (M.E.A.M)

Ce dossier doit être utilisé par tout agriculteur ou structure sociétaire, ayant son siège d’exploitation à Megève, sollicitant une subvention auprès de la commune au titre d’une aide pour le maintien et l’encouragement à l’agriculture de montagne.

La prime à l’entretien des alpages (PEA) est proposée à toute personne physique ou morale ayant son siège d’exploitation sur Megève ou propriétaire d’un alpage localisé sur la commune.

Aide au Maintien de l’Agriculture Biologique (M.A.B)

Ce dossier doit être utilisé par tout agriculteur ou structure sociétaire, ayant son siège d’exploitation à Megève et ayant son activité notifiée en « agriculture biologique » ou « en conversion », sollicitant une subvention auprès de la commune au titre d’une aide en faveur de l’agriculture biologique.

Aide au Maintien et au Développement de l’Apiculture (M.D.A)

Ce dossier doit être utilisé par toute personne physique ou morale, domiciliée sur la commune de Megève, propriétaire de ruches, et ce dès la première ruche déclarée.

Déclaration annuelle de ruches

La déclaration de ruches est une obligation annuelle pour tout apiculteur, dès la première colonie d’abeilles détenue.

Elle participe à :

  • la gestion sanitaire des colonies d’abeilles
  • la connaissance de l’évolution du cheptel apicole
  • la mobilisation d’aides européennes pour la filière apicole française

Elle doit être réalisée chaque année, entre le 1er septembre et le 31 décembre. Toutes les colonies sont à déclarer, qu’elles soient en ruches, en ruchettes ou ruchettes de fécondation.

Une procédure simplifiée de déclaration en ligne a été mise en place sur le site : http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/

En cas de besoin, contactez le service d’assistance aux déclarants :

Étude

Étude réalisée par l’Université Grenoble Alpes (UGA) : Quelle dynamique paysagère sur la Commune de Megève ? L’élevage et la forêt en question

Conférence animée par Franck Giazzi, Géographe, Maître de conférences à l’IUGA.

La présence de prédateurs tels que le loup sur notre territoire de montagne incite les éleveurs à mettre en place des moyens pour protéger leur troupeau comme des chiens de protection des troupeaux.

Le travail du chien de protection est différent de celui du chien de conduite :

Le chien de conduite, rassemble et conduit le troupeau, sous les ordres de son maître.

Le chien de protection travaille en autonomie, jour et nuit dans le troupeau, prêt à éloigner les intrus qui présentent un danger.

Le chien de protection :

Le chien de protection est né et élevé au milieu des animaux. Il vit toute l’année dans les troupeaux lorsqu’ils sont au pâturage mais également en bergerie l’hiver, si les animaux rentrent en bâtiment. Le chiot développe alors un attachement fort avec les animaux du troupeau. Ces liens conditionnent le chien pour réagir à toute menace vis-à-vis du troupeau.

Les chiens de protection sont des chiens de travail et non des chiens de compagnie ! Leur mission est de dissuader tout intrus de rentrer dans le troupeau dont ils ont la garde. De par leur gabarit, ce sont des chiens dissuasifs mais leur efficacité vis-à-vis du prédateur n’est pas dépendante d’une quelconque agressivité ! Ils ne présentent aucun danger lorsqu’ils sont bien éduqués et lorsque la personne en face, adopte un comportement approprié.

Il existe différentes races de chien  de protection du troupeau.

En France, celui que l’on rencontre fréquemment est le Montagne des Pyrénées, appelé plus communément « patou ».

La conduite à suivre en cas de rencontre avec un chien de protection :

Si vous passez à proximité d’un troupeau protégé par un chien :

  • A l’approche du troupeau, RA-LEN-TI-SSEZ, voire arrêtez-vous, le temps que le chien vous identifie ;
  • Respectez la tranquillité du troupeau, ne l’approchez pas et ne rentrez pas  dans les parcs ;
  • Evitez de  surprendre le chien ;
  • N’essayez pas de caresser ou de nourrir les chiens ;
  • Ne regardez pas le chien dans les yeux, ne criez pas, ne faites pas de gestes brusques, et ne partez surtout en courant : vous risquez d’inquiéter le chien ;
  • Si vous avez un bâton en main, ne le levez surtout pas, le chien prendrait ça comme une menace ;
  • A cheval ou en vélo, descendez et marchez à côté ;
  • Si vous avez un chien de compagnie, tenez-le en laisse pour l’empêcher de rentrer dans le parc  et éloignez-vous ;
  • Si vous avez des appréhensions, faites demi-tour.

La présence des chiens de protection dans nos régions est fortement liée à la présence du loup et à sa zone de vie qui s’agrandit, il faut donc apprendre à cohabiter avec eux sur les chemins et aux abords des pâtures.

Un chien de protection n’est pas considéré comme en état de divagation s’il est dans le cadre d’une action de garde ou de protection du troupeau, même s’il est hors de portée de voix de son maître ou éloigné de plus de 100 m (Art L211-23 code rural)

Des informations sont disponibles sur le site de la DREAL Auvergne Rhône-Alpes : http://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/mission-loup-r1323.html

C'est quoi au juste un chien de protection des troupeaux ?